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Gilles de Rais |
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Il appartient aux familles des Craon
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Famille et enfance |
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Il est compagnon d’arme de Jeanne
d’Arc et un de ses lieutenant. Il lutte contre l’anglais pendant
la guerre de cent ans. Il participe à la prise d’Orléans en 1429 Il contrôle une soixantaine de seigneuries et une dizaines de châteaux entre la Bretagne et la Normandie. En 1435, il se retire sur ses terres. Depuis, il dépense somptueusement sa fortune pour faire la fête, au point qu’il s’endette ; la rumeur publique est toute autre. |
Vie adulte |
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Après le 13 septembre 1435, Gilles de Rais doit se rendre à Nantes sur convocation l’évêque de Malestroit. Il sera incarcéré tandis qu’une enquête ecclésiastique et laïque est lancée. 80 témoins de la région seront entendus. Le 8 octobre 1440 le procès débute. Le 16 et 17 octobre, son curé, puis
Francesco Prelati (célèbre astrologue de Gilles de Rais) et enfin
ses deux valets (Poitou et Henriet) témoignent. Tous l’accuse :
"il utilisait comme rabatteuse des vieilles femmes, puis il
torturait les enfants et les tuait". Le tribunal du Duc Jean V (Duc de Bretagne) le condamne pour le meurtre des enfants. |
Sur le banc des accusés |
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Il est impossible de le dire, mais voici quelques éléments de réflexions : Gilles de Rais sera d’abord jugé par un tribunal ecclésiastiques, ce tribunal est composé de personnes à qui il doit de l’argent. Il sera ensuite jugé par un tribunal laïc favorable aux anglais, contre lesquels il a lutté. Ce tribunal est aussi celui du duc Jean V qui souhaite récupérer les terres de Gilles de Rais. |
Innocent ou coupable |
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Le 26 octobre 1440, avec ses deux
valets, il sera pendu puis brûlé sur l’île de Biesse à Nantes. Il est enterré aux Carmes de Nantes. |
Exécution |
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Selon le peuple, au dessus de sa tombe, une vierge des Carmes ressuscite les enfants. Sa sépulture deviendra un lieu de la ferveur populaire. On a fait de lui le fameux Barbe bleu qui tuait ses épouses. |
La légende de Gilles de Rais |
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